L'Ukraine ! première partie.

Le 1er Aout, nous arrivons, en fin de matinée à la frontière entre la Hongrie et l’Ukraine. Nous ignorions qu’une très longue attente nous attendait…

 

Vers 15h nous passons au premier guichet Ukrainien, sans problème bien que la douanière semble suspicieuse à la vue de nos passeports. Mais bon, elle nous laisse passer. Nous nous dirigeons alors vers le second contrôle, celui du véhicule.


Inspection de la carte grise de l’ambulance et des passeports, à nouveau (on ne sait jamais…).
Et là, ça coince ! On ne comprend rien, personne ne parle anglais. Seul, un douanier parlant 3 mots d’allemand nous demande pourquoi nous n’avons pas de Marijuana…


Ils décident enfin à nous emmener voir un autre de leur collègue qui parle bien anglais. Ce dernier nous explique que la carte grise est au nom d’une association et que rien ne prouve que nous soyons autorisés à la conduire.


Nous fouillons alors dans les documents que Ben a, par chance, pris avec lui. Et nous trouvons un document en français qui n’a aucune valeur mais qui a le mérite de mentionner nos deux noms, le nom de notre association, de posséder un entête et un tampon (très important le tampon…).


Nous le présentons, puis, nous passons notre temps à enchaîner les différents bureaux. Thibaut se charge de collectionner les tampons sur un petit papier, 8 ou 9 differents pour qu’à la fin un douanier le prenne et le déchire…

Vers 2h du matin, un douanier qui ne cachait plus son ras le bol, nous dis que c’est bon qu’on peut y aller. Nous n’avons pas chercher à connaitre la raison de cette décision…

 

Nous roulons un peu, dans le noir total, des fois qu’ils aient changé d’avis, avant de dormir au bord d’une rivière.

Le matin, nous prenons la direction d’Odessa, en contournant la Moldavie.
Nous roulons sur notre première route de mauvaise qualité sur environ 1000km avant de retrouver une autoroute (la seule d’Ukraine en fait, entre Kiev et Odessa).

 

En route, nous faisons une petite halte au musée d’un ancien silo à missiles nuléaires. C’était plutôt intéressant, domage que notre guide ne parlait que russe. Mais bon, à base de « Rokite, Ameriki, boom… » nous réussissions tout de même à nous comprendre.

A l’entrée d’Odessa, nous oublions que la police est très présente et que la vitesse limite passe de 110km/h a 50km/h. Evidemment, nous nous faisons arrêter. Nous ne sommes pas vraiment inquiet, nous nous demandons juste combien ils vont nous demander.


Le policier arrive, il nous parle en russe, on lui indique qu’on ne comprend pas (bien qu’on se doute de la teneur de ses propos…). Il prend le passeport de Thibaut (il conduisait) et lui demande de descendre et de le suivre. Dans un petit bureau avec un grand drapeau ukrainien au mur, le policier lui explique, dans un anglais simple mais efficace, qu’il roulait à 97km/h au lieu de 50 et qu’il faut payer 30 dollar. Ce n’était pas trop cher mais nous avons quand même tenté de ne pas payer. Pour cela, nous avons prétendu que nous ne parlions que français et que nous ne comprenions rien (pas même les dessins…). Au bout de 10 minutes, son chef n’étant pas disponible, il redonne le passeport de Thibaut et lui dit simplement « Go! Drive carefully! » (nous nous sommes retenus de répondre « Alright Body », mais ca a été dur).

 

Après notre mauvaise expérience à l’entrée en Ukraine, nous avons décidé de nous faire un document « Officiel » en anglais avec entête, tampon et signature, indiquant que nous sommes tous les deux autorisés à conduire l’ambulance. Dans ce but, nous passons la nuit dans un hôtel peut-être un peu trop chic (le compte en banque de Thibaut s’en souvient encore, mais bon, l’hôtesse était sympa et jolie…) !

 

 

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