300 véhicules au départ:

• 233 véhicules à l'arrivée (78%)
• 22% des concurrents ont abandonnés
• 26 abandons avant la Mongolie 
  • 6 abandons au Kazakhstan dont notre ambulance
• 37 abandons en Mongolie

• attestation d'aide humanitaire (à signer auprès de la mairie)
• une facture proforma (du matériel emporté)
• une autorisation de représentation des personnes voyageantes signé par le président de cet association
• idéale faire signé ces documents par la mairie, la douane et la chambre du commerce et de l'industrie

2 solutions :

_ don du véhicule au pays de destination, c'est une exportation de véhicule dans le cadre d'un projet humanitaire, seul les documents précédents suffisent.

_ utilisation d'un véhicule pour apporter des dons, c'est une exportation temporaire de véhicule, il faut le carnet de passage en douane.

Il faut tous ces documents en anglais, russe et français (en allemand peut également etre une bonne idée)

• passeport avec les nombre de page libre correpondant aux nombres de frontières (sinon faut en refaire un)
• visas de chaque pays traversés (les avoir avant le départ de préférence sinon ça rallonge le voyage avec l'attente dans chaque ambassade)
• permis international (validité 5 ans)
• carte vitale européenne
• carte bancaire internationale (masterard ou visa en Gold)
• monnaie locale à retirer une fois dans le pays (on peut également avoir des dollars et des euros)
• attestation d'assurance du véhicule au nom d'un des conducteurs et vérifier la couverture de celle-ci avec mondiale assistance
• carte grise du véhicule préférable de la mettre au nom d'un des conducteurs (correspondance entre carte grise et passeport, les douaniers préfèrent)

• cartes papiers routières et/ou topographiques (une pour chaque pays, avantage plus facile à lire et à présenter, meilleure résolution et dans la langue : en cyrillique ou en arabe)
• carte numérique routières et/ou topographiques pour les système de positionnement par satellites GPS ou GALILEO ou GLONASS
• dictionnaire de traduction petit format avec les phrases usuelles
• guides touristiques et des hébergements
• une boussole
• plusieurs photocopies de vos documents en lieu sur
• un petit carnet de famille avec photos permet le contact avec la population, un sujet de conversation

Matériels de bivouac :

• tente
• tapis de sol
• duvet
• sacs isothermes ou glacière ou réfrigérateur
• drap de duvet
• housse imperméable de duvet
• bruleur/réchauds à gaz
• lampe frontale
• bassine
• bidon d'eau potable
• gobelets plastique
• sacs poubelle
• ustensiles de cuisine (fourchette, ouvre boite, ...)
• couteau multifonction
• gourde d'eau thermos
• bougies anti-moustique
• gamelles (un ensemble emboitable)
• lessive ou savon de marseille (parfois suffisant !!)
• bouteilles de gaz
• pare-vent pour réchaud
• boites d'allumettes ou briquets
• ficelle à linge, pince à linge
• cadenas

Matériels vestimentaires :

• sous-vetements, lingerie (pour une semaine)
• chaussettes chaude et respirante (de randonnée, 4 paires)
• sous-vetements chaud (pantalon et tee-shirt polaire/lycra) 
• pantalon multipoche 3 en 1 (pantashort/pantacourt/pantalon)
• tee-shirt, sous-pull (manches longues et manches courtes)
• chaussures de randonnées (basse, non-montante)
• sandale, tong
• chemises, chemisettes
• pull en laine et/ou léger
• veste multipoche
• vetement de nuit
• maillot de bain
• jogging
• chapeau, casquette, bonnet
• lunette de soleil
• cape de pluie (poncho)
• moustiquaire (sur chapeau ou en veste)
• combinaison de travail (pour faire des réparations ou des sorties dans un environnement sale)
• gants chaud et de travail
• vetements de randonnée sont aussi très confortable et très pratique

Matériels d'hygiène :

• trousse de couture, épingle à nourrice
• bidon d'eau potable de 20l et un de 5l
• couverture de survie
• trousse de premier secours
• lingettes rafraîchissantes et antiseptiques
• pansements antiseptiques
• répulsifs anti-moustiques et insectes
• pastilles pour purifier l'eau
• crème/produits solaires
• bandages
• shampooing, savon, dentifrice dans des boites hermétiques
• Papier toilette PQ
• rasoirs jetables, mousse, après-rasage
• déodorant
• brosse à dent, gant de toilette
• aspirine
• traitement antipaludéen

Matériels médiatique :

• caméscope numérique ( compacte de type GOPRO ou CONTOUR)
• caméscope numérique portable
• appareil photo numérique compact
• appareil photo numérique professionnel (avec 4 objectifs : fisheye, zoom de 10 à 20 mm et de 150 à 500 mm, focale fixe en 50 mmm)
• appareil photo reflex
• monopied ou trepied et ventouses
• batteries, mémoires, pellicules  
• traceur gps
• téléphone satellite (moins cher en communication que les forfaits français actuels proposé sur les GSM)
• petite imprimante portable (permet un relationnel exceptionnel avec les populations rencontrées)
• dispositif informatique de stockage

A emporter :

• en conserve
• en poudre lyophilisé
• bouteille d'eau minérale (10 pack à acheter avant de partir)
• céréale
• pain de mie
• gateaux quatre quart
• barres énergétiques
• si réfrigérateur :
  • viande, fruit et légumes
  • jus de fruit

A acheter le long du périple :

• fruit, légume et viande (faire attention aux contaminations bactériennes)
• pain
• eau

pièces de rechange : 

• roues de secours (idéalement il en faut 4)
• filtres à air, à huile, à gasoil
• liquides moteur (huile moteur, de direction, de freinage, de boite de vitesse, d'embrayage, de climatisation, lave-glace, liquide de refroidissement)
• suspension
• plaquettes de frein, disques de frein
• batterie
• ampoules

matériels d'aide à la conduite :

• grille de protection sur les phare et sur la calandre
• plaque en acier de protection sous le moteur et le réservoir
• plaque de désensablage
• sangle
• tirefort
• manilles
• tuyau d'air
• pompe à air
• caisse à outils
• ...

triste fin !! une expérience, un échec !

En résumé c'est une expérience inoubliable ponctuée de nombreuses erreures.

• BON : ambiance des départs(GoodWood et Klatovy), apprendre toutes les démarches administratives à faire..., traversé des pays aux cultures complétements différentes, visite de nombreuses grandes villes européennes.

• PAS BON : inexpérience dans l'exportation de véhicule adaptés aux pays traversés (notre OPEL VIVARO est unique au Kazakhstan), mauvaise préparation du véhicule, choix de la route (longue et sinueuse),  une organisation peu présente pendant la préparation, un gros vide lorsque nous devions abandonner.

Je n'oublierais pas le dépanneur Kazakh Dimitri pour tout ce qu'il nous à fait (le transport de l'ambulance, la recherche de garage, la recherche de pièce, le déplacement dans la ville, l'achat du billet retour, le stockage de l'ambulance). Le garage Chevron de melitopol pour la réparation du collecteur, le démontage du pot catalytique et leur accueil.  

Je remercie tout les partenaires qui ont cru en nous. Les filtres et l'huile nous ont servit, la protection de réservoir transformé en coup vent, le brancard un lit, des roues tout terrain dans leurs environnement parfait ...

NOUS SOMMES PRÊT A RECOMMENCER CETTE AVENTURE !!

Le matériel est donc en "stand by" au Kazakhstan en attendant une boite de vitesse et un prochain séjour dans cette régions très inhospitaliére.

Départ d’Aktobe, nous roulons bien. Après quelques kilomètres, l’ambulance perd toute sa puissance (sans fumer noire cette fois-ci…) et un voyant montrant une bobine s’allume.

Ben ouvre le capot, Thibaut regarde le manuel Opel. Ben ne voit rien qui de flagrant et le manuel dit que cela peut venir de l’alternateur qui est en panne ou qui a un peu chaud mais qu’il vaut mieux consulter le garage Opel le plus proche… Merci Opel ! Il faisait chaud et nous roulions bien alors nous allons dire que l’alternateur a eu un peu chaud et qu’il n’y a rien de grave. Nous attendons un peu puis redémarrons. Le voyant s’est éteint et l’ambulance retrouve sa jeunesse.

Nous continuons. Avant de traverser une zone de plus de 600km sans ville ni village que nous avions (par chance) repéré, nous nous arrêtons dans une station service pour faire le plein de diesel. Le pompiste et un policier se trouvant là nous indiquent que le carburant est rationné et qu’il faut un « talon ». Bien que le Kazakhstan soit un pays producteur de pétrole (la majeure partie de ses revenues proviennent du pétrole), il est obligé d’importer, au prix fort, les produits raffinés (a cause du manque d’infrastructures de raffinage) de Russie.

Nous essayons de savoir, naïvement, où en acheter mais nous comprenons vite que c’est impossible pour nous. Nous retournons sur nos pas, à une station à 80km. Mais là, pareil, il faut un ticket de rationnement, mais nous réussissons quand même à convaincre le pompiste de nous donner 30 litres.
A ce moment, nous retrouvons les gallois de Monmouth 2 Mongolia et faisons un bout de route ensemble.

Nous roulons à l’économie sur les prochains 600km avant de tomber sur une station (en plein désert) qui accepte de nous donner 50 litres. Parfait !
Nous passons la nuit ensemble.

Le lendemain nous nous séparons de nouveau après le petit-déjeuné. Nos amis Gallois devait trouver un bureau d’immigration pour faire valider leurs visas (ils avaient oublié).

Nous faisons route jusqu’à Kostanay où nous nous mettons en chasse pour trouver du diesel. C’est à la 5ème station que nous pouvons enfin faire le plein.
Direction le Las Vegas Kazakh : Astana !
En chemin nous croisons deux equipages :
- Tom et Ben : deux étudiants anglais en Ford Fiesta
- Grace, Daniel, Caitlyn et Elly (Party of Five) : une anglaise et trois australiens dans une ambulance Ford Transit de 18 ans !

Nous sommes tous perdus, nous ne trouvons pas la route indiquée sur nos cartes. Nous empruntons alors un petit chemin qui semble aller en direction d’un village se trouvant, en principe, sur la route. C’est reparti pour du tout terrain. Après une descente tortueuse, nous tombons face à un gué. Nous sommes tout excité et Thibaut, sur le conseils de Ben, décide de le traverser à fond…

Les anglais passeront doucement (c’était surement plus raisonnable).

Dans le village, la Fiesta des anglais fait du bruit, le convoi s’arrête et les deux anglais resserrent le carter au chassis. Nous en profitons pour demander à deux Kazakhs pour savoir quelle route prendre. Ils nous indiquent que celle que nous contions prendre est en très mauvaise état et qu’il vaut mieux prendre l’autre. C’est ce que nous faisons.

Et c’est parti pour 150 km de route moyennement bonne. Puis nous trouvons un coin pour passer la nuit, à la sortie d’un village. A la tombée de la nuit, tout est infesté de moustiques. Nous ne pouvons pas compter le nombre de piqûres.

Nous sommes le 15 Août, nous partons, toujours en convoi, en direction d’Astana, la route est moyenne mais nous avançons. La vieille ambulance Ford, malgré sont age, roule vite et nous avons un peu de mal à suivre. Nous faisons encore le plein dans une station, à 50km d’Astana, ou nous planifions d’aller tous ensemble déjeuner dans un restaurant.

Mais, 15 minutes après avoir quitté la station, alors que Ben double un camion pour rattraper les autres l’ambulance se retrouve subitement en roue libre. La 5ème fait un bruit horrible. Nous roulons alors sur la seule autoroute du Kazakhstan. Nous nous arrêtons sur la voie d’urgence. Ben regarde en dessous et arrache le carter en plastique. Nous repartons et essayons de rouler jusqu’à un pont pour tanter de mieux voir sous l’ambulance. Nous y voyons des fuites d’huile mais pas de casse.

On décide de continuer jusqu’à la prochaine station pour demander de l’aide. Pas de chance elle était trop loin vu les bruits anormaux que nous entendons. Nous finissons par nous arrêter sur une petite aire de repos.

Nous fermions le convoi et n’avions pas de CB ni de VHF et les deux autres voitures n’ont pas vue que nous étions tombés en panne. Dommage.

Nous décidons d’appeller « Mondiale Assistance » qui n’a de mondial que le nom… Le Kazakhstan n’est pas couvert. Heureusement, en appelant notre autre assurance (qui stoppe sa couverture en Ukraine), nous tombons sur une dame parlant russe qui accepte de contacter un dépanneur d’Astana et de nous l’envoyer !

Notre dépanneur, Dima (Dimitri), charge l’ambulance sur son camion Mercedes et nous emmène chez un garagiste.

Le lendemain, après avoir démonté la boîte de vitesses, le diagnostique tombe : il y’avait une fuite d’huile sur la boite ce qui a cassé les pignons.

Nous attendrons beaucoup, le garagiste et Dima tentent de trouver une boite de remplacement ou une autre solution pour permettre de continuer. Mais, après avoir tout essayé, il faut se rendre à l’evidence, la seule solution serait de commander une boite en europe et de se la faire livrer en avion. Cette solution est coûteuse et demande un peu de temps alors que nos visas Kazakh allaient expirer sous peu.

C’est avec une grande déception que nous décidons de rentrer en France en nous promettons de revenir l’an prochain avec une nouvelle boite dans le but de terminer.

Passage de la frontière russe puis kazakh sans problème.
Nous nous dirigeons vers la première grande ville kazakh : Atyrau. Nous en profittons pour retirer 40 000 tenges, puis nous partons à la recherche d’une plage au bord de la mer Caspienne…

Rien n’et accessible et le bord de mer semble marécageux et plein de roseaux. Nous laissons tomber et finissons par prendre la direction d’Aktobe. Il fait nuit, et subitement la route en asphalte s’arrête. Nous tournons à gauche et passons la nuit au milieu d’une piste de sable (ou poussière) en compagnie d’une famille de renards.

Le lendemain nous continuons la route cassée ou sur une des pistes parallèles.
Vitesse max sur la route 20 km/h.
Vitesse max sur la piste 40 km/h.

Suite à un embranchement de route raté, nous nous perdons et arrivons dans un village. Nous réalisons à ce moment, que nous n’aurons pas le temps de faire la grande boucle par la mer d’Aral et Almaty.

Peu après notre demi-tour pour rejoindre l’intersection, nous retrouvons enfin des concurrents du Mongol Rally. Ils sont 5, viennent du Pays de Galles (de Monmouth, d’où leur nom : Monmouth 2 Mongolia) et roulent en ambulance Renault.

Nous roulions plus vite qu’eux et étions pressés par le nombre de jours qu’il nous restait pour faire valider nos visa alors nous les avons distancé. Nous passons donc la nuit, à 100km d’Aktobe, loin de la civilisation, sur une colline entre une ligne de chemin de fer et le truc qui fait office de route.

Nous arrivons à Aktobe, on apprendra par la suite que cette ville est plutôt dangereuse, mais, nous n’avons rien remarqué. Seule, la circulation est très compliquée, c’est du pare-chocs contre pare-chocs et des piétons ou chevaux qui tentent de se frayer un chemin au milieu…

Nous nous arrêtons au premier hôtel que nous voyons. Les responsables ne parlent pas un mot d’anglais et c’est un peu compliqué. Nous expliquons que nous voulons une chambre et montrons nos passeport pour expliquer notre problème de visa. La gérante passe son téléphone à Thibaut. Une femme parlant bien anglais dit alors qu’un taxi a été appelé et nous emmènera au bureau d’immigration pour faire valider nos visa et que le chauffeur nous accompagnera pour nous aider à faire les démarches.

Nous communiquons difficilement mais les Kazakhs sont très accueillants et aidant.

Avec notre chauffeur, qui est sympa et roule à tombeau ouvert, nous bouclons les demarches administratives en à peine une heure ! Ensuite, nous partons nous balader en ville, au bazar avant de retourner à l’hotel.

Le passage de la frontière russe nous a semblé facile et est plutôt rapide !
Nous passons notre première nuit dans ce pays, entre un lac et une voie de chemin de fer.

Lundi 8 Août, nous mettons le cap sur Volgograd (anciennement Stalingrad), en passant (sans nous arrêter) à Rostov sur le Don. En route, nous stoppons à proximité d’une statue soviétique mettant en scène une main sortant de terre et serrant une colonne de chars. Du lourd quoi !

Le soir, nous décidons de nous arrêter dormir à l’hôtel Volgograd pour faire valider nos visas. L’hôtel, historique, est très classe et plutôt bon marché. Nous profitons de sa localisation pour nous promener dans le centre ville et au bord de la Volga.

Cette ville est vraiment sympa et pittoresque !

Le lendemain, nous allons faire un petit tour à la statue de la mère-patrie. Les Russes de toute la Russie viennent visiter ce monument, une gigantesque statue en béton, surplombant un mémorial soviétique.

Ensuite, nous roulons vers Astrakhan, la dernière grande ville russe avant le Kazakhstan. Nous visitons le Kremlin et les Eglises Orthodoxes de cette grande ville !

Là encore, nous dormons à l’hôtel, juste par goût du luxe (on s’y fait vite…) et en prévision du Kazakhstan !

Nous longeons la côte de la mer Noire en direction de Yalta et Sevastopol, en Crimée.

Le nord de la Crimée ressemble à la Camargue (plat, marécageux, moche) alors que le sud ressemble plutôt à la Corse et à ses montagnes. Nous commencons notre visite de la Crimée par Yalta. Cette ville est petite, escarpée, bondée de touristes mais est très jolie et vaut vraiment le détour. Nous quittons le centre et prennons un peu de hauteur pour passer la nuit.

Le lendemain, nous nous dirigeons vers Sevastopol. A peine garé, nous nous faisons alpaguer par un groupe de personnes nous proposant un tour de bateau afin de voir les « navires militaires secrets de l’armée russe en 30 min et pour 50 euros par personne ». Merci…mais non. Après un longue discussion, nous réussissons à nous en débarrasser et à visiter cette ville. Sévastopol, tournée vers son port militaire qui accueille (pour l’instant) la Marine Russe, regorge de bâtiments à l’architecture à la fois impressionnante et grandiose !

Cette après-midi, nous roulons en direction de la frontière russe mais c’est alors que les ennuis arrivent… D’un coup, l’ambulance perd toute sa puissance et se met à fumer tout noir. Notre vitesse max tombe à 60 km/h…

Nous nous arrêtons à la première station que nous croisons pour tenter de comprendre ce qu’il se passe.
Le gérant vient nous voir, nous lui expliquons ce qu’il se passe. Un jeune couple arrive à son tour, le garçon tend à Thibaut son iPhone 4. Au bout du fil, un de ses copains qui parle bien anglais et qui demande de lui décrire ce qu’il se passe. C’est notre interprète !

Le gérant, de son côté, appelle un mécanicien et change le filtre à gasoil en pensant qu’il était encrassé.

Nous testons, la différence ne semble pas flagrante alors, le gérant nous indique (en dessinant un plan très précis sur notre cahier) un garage ouvert 24h/24h à Melitopol (à 60km). Après 1h de route et au prix de nombreuses intoxications parmi les conducteurs qui nous suivaient, nous trouvons le garage « Chevron CTO » du premier coup!

Les mécaniciens prennent en charge notre ambulance immédiatement et établissent le diagnostique : le joint du collecteur d’air est en miettes.

Ce joint est sur le moteur et permet de garantir que la bonne quantité d’air compressé par le turbo arrive bien dans les cylindre. S’il fuit, il n’y aura pas assez d’air (et par conséquent d’oxygène) pour permettre la combustion complète du diesel injecté. D’où la fumée noire qui a aussi endommagé le pot catalytique…

Devant l’ampleur des travaux à effectuer, le garage nous conseille d’aller nous reposer et nous appelle un taxi pour l’hôtel.

Le lendemain matin nous découvrons l’ambulance « toute nue ». L’avant, le pare-chocs, les phares et la calandre sont démontés. Nous commençons à attendre. Thibaut trouve un chien avec qui jouer et Ben essaye de d’occuper en visitant les ateliers du garage.

Au bout d’un moment, le propriétaire du garage, Michel, nous invite chez lui (c’est le chef de la famille et ça se voit à la taille de son trône) et nous offre le repas du midi en compagnie de sa femme, Nina, de son fils (il parle anglais et est notre nouvel interprète !) et de sa belle fille.

Le nouveau joint qui devait arriver dans la mâtiné n’arrivera en fait que vers 18h après la lourde insistance de nos hôtes qui réussirons à faire rouvrir leur fournisseur un samedi après-midi !

Entre temps, les mécanicien en profite pour ôter le « gaufrette » du pot catalytique en nous disant qu’on gagnera de la puissance et que de toute façon, là où nous allons, ça ne sert à rien.

Une fois le joint en leur possession, les mécaniciens (il y’a 2 équipes qui assurent 12h chacune) s’attellent au remontage. Vers 23h, tout est en place, mais à force de tirer sur la batterie, celle-ci est déchargée… Nous retournons alors à l’hotel.

La batterie rechargée, le lendemain matin, les mécaniciens parviennent à faire démarrer l’ambulance.
Cependant nous remarquons qu’un défaut sur le tableau de bord persiste. Nous les questionnons et après analyse avec un ordinateur, ils finissent pas nous dire qu’il y’a un autre problème dont ils ignorent la cause mais que le moteur est bon. Ils nous proposent d’aller voir un diéséliste dans une autre ville ou alors de continuer avec ce problème. Nous faisons un essai et remarquons que le défaut apparaît quant le moteur dépasse les 4000tours/min et qu’il refuse de monter plus haut dans les tours. Il doit y’avoir une fuite d’air entre le turbo et le collecteur d’air. Mais bon… Nous disposons d’assez de puissance et il semble que se problème soit présent depuis le moment où nous avons acheté l’ambulance alors, nous décidons de partir en s’imposant de rester sous la barre des 4000tours/min.

A la tombée de la nuit, nous arrivons à la frontière russe. Les douaniers ukrainiens discutent avec nous, l’un d’entre eux veut une pièce d’un Euro avec la face française (il se dit numismate. Heureusement qu’il n’est pas billetophile). Heureusement Ben en a une.

Un autre nous interpelle et nous dit de venir dans son bureau. Il y’a un problème, nos passeports ne sont pas en règle…
Il nous explique qu’à l’entrée (là où nous avons passé plus de 12h), la douanière qui était très suspicieuse, avait ajouté un second tampon (en plus du tampon normal) qui ne nous autorise qu’une permission de 72h sur le sol ukrainien et précise aussi même la point de sortie.

Nous n’avions pas remarqué ce tampon où il est écrit 72h en écriture cyrillique manuscrite et évidemment, nous sommes très en retard. Nos visites et ennuis mécaniques (par chance Thibaut à gardé la facture du garage) nous font nous présenter au bout du 6ème jour.

Le douanier est compréhensif et plutôt sympa. Il nous dit que l’ambulance est un cadeau à la Mongolie alors que lui nous fait un cadeau en nous laissant partir ! (Il nous aura tout de même demandé si, à tout hasard, nous n’avions pas du vin français !).

Du côté Russe, c’est du billard !

Nous avons acheté l’assurance Russe obligatoire, rempli le formulaire tout en russe (avec l’aide d’un fonctionnaire un peu découragé) et, moins de 5h après notre arrivé nous étions en Russie !

Le 1er Aout, nous arrivons, en fin de matinée à la frontière entre la Hongrie et l’Ukraine. Nous ignorions qu’une très longue attente nous attendait…

Vers 15h nous passons au premier guichet Ukrainien, sans problème bien que la douanière semble suspicieuse à la vue de nos passeports. Mais bon, elle nous laisse passer. Nous nous dirigeons alors vers le second contrôle, celui du véhicule.

Inspection de la carte grise de l’ambulance et des passeports, à nouveau (on ne sait jamais…).
Et là, ça coince ! On ne comprend rien, personne ne parle anglais. Seul, un douanier parlant 3 mots d’allemand nous demande pourquoi nous n’avons pas de Marijuana…

Ils décident enfin à nous emmener voir un autre de leur collègue qui parle bien anglais. Ce dernier nous explique que la carte grise est au nom d’une association et que rien ne prouve que nous soyons autorisés à la conduire.

Nous fouillons alors dans les documents que Ben a, par chance, pris avec lui. Et nous trouvons un document en français qui n’a aucune valeur mais qui a le mérite de mentionner nos deux noms, le nom de notre association, de posséder un entête et un tampon (très important le tampon…).

Nous le présentons, puis, nous passons notre temps à enchaîner les différents bureaux. Thibaut se charge de collectionner les tampons sur un petit papier, 8 ou 9 differents pour qu’à la fin un douanier le prenne et le déchire…

Vers 2h du matin, un douanier qui ne cachait plus son ras le bol, nous dis que c’est bon qu’on peut y aller. Nous n’avons pas chercher à connaitre la raison de cette décision…

Nous roulons un peu, dans le noir total, des fois qu’ils aient changé d’avis, avant de dormir au bord d’une rivière.

Le matin, nous prenons la direction d’Odessa, en contournant la Moldavie.
Nous roulons sur notre première route de mauvaise qualité sur environ 1000km avant de retrouver une autoroute (la seule d’Ukraine en fait, entre Kiev et Odessa).

En route, nous faisons une petite halte au musée d’un ancien silo à missiles nuléaires. C’était plutôt intéressant, domage que notre guide ne parlait que russe. Mais bon, à base de « Rokite, Ameriki, boom… » nous réussissions tout de même à nous comprendre.

A l’entrée d’Odessa, nous oublions que la police est très présente et que la vitesse limite passe de 110km/h a 50km/h. Evidemment, nous nous faisons arrêter. Nous ne sommes pas vraiment inquiet, nous nous demandons juste combien ils vont nous demander.

Le policier arrive, il nous parle en russe, on lui indique qu’on ne comprend pas (bien qu’on se doute de la teneur de ses propos…). Il prend le passeport de Thibaut (il conduisait) et lui demande de descendre et de le suivre. Dans un petit bureau avec un grand drapeau ukrainien au mur, le policier lui explique, dans un anglais simple mais efficace, qu’il roulait à 97km/h au lieu de 50 et qu’il faut payer 30 dollar. Ce n’était pas trop cher mais nous avons quand même tenté de ne pas payer. Pour cela, nous avons prétendu que nous ne parlions que français et que nous ne comprenions rien (pas même les dessins…). Au bout de 10 minutes, son chef n’étant pas disponible, il redonne le passeport de Thibaut et lui dit simplement « Go! Drive carefully! » (nous nous sommes retenus de répondre « Alright Body », mais ca a été dur).

Après notre mauvaise expérience à l’entrée en Ukraine, nous avons décidé de nous faire un document « Officiel » en anglais avec entête, tampon et signature, indiquant que nous sommes tous les deux autorisés à conduire l’ambulance. Dans ce but, nous passons la nuit dans un hôtel peut-être un peu trop chic (le compte en banque de Thibaut s’en souvient encore, mais bon, l’hôtesse était sympa et jolie…) !

Après une nuit courte en France (enfin à Calais), sur un parking d’Eurotunnel, nous avons roulé toute la journée avant d’arriver, le soir même, à Klatovy, en République Tchèque. On s’installe près de deux ambulances Espagnoles, puis allons à la rencontre des autres équipages arrivés.

Nous rencontrons d’autres Français en 206 et en 2CV, des espagnoles en Ambulance Mercedes,… puis, allons nous coucher avant la fête organisée en l’honneur du Mongol Rally : la « CZECHOUT Party » (prononcez « Check out », un jeu de mot faisant référence au paiement d’une chambre d’hotel avant le départ).

Le lendemain, Lundi 25 juillet la plupart des équipages anglais arrivent et chacun va voir les engins des autres (UNIMOG, ambulances, berlines, citadines, et même une vieille 2CV, …).

A midi nous allons déjeuner dans un petit restaurant dans le village avec Alain, un aventurier français en 2CV qui transporte « un moteur de remplacement à la place d’une jolie blonde » (sic).

Les 2 derniers équipages français arrivent dans l’après-midi. Un en 4×4 Auverland de pompiers et le second en Citroën Jumper frigo.

A 15h un « départ » est donné : il s’agit en fait de passer à tour de rôle sur un podium et de répondre aux question de l’animateur du rallye (et de se faire prendre en photo aussi)!

Nous avons passé la soirée à faire la fête avec les autres équipages, à manger, boire des bières, discuter avec les autres concurrents, boire des bières, assister à des concerts et autres animations, boire des bières,…

Nous avons même pu philosopher avec des allemands : « Two beers or not two beers » 

Bref, la nuit fut courte mais exceptionnelle !

Vendredi 22 juillet c’est le départ de Saint-Malo. 17h, nous chargeons l’ambulance, direction Calais !

Arrivé à Avranches, Ben s’aperçoit qu’il a oublié ses gamelles, un petit arrêt à Décathlon s’impose.

Nous arrivons vers 22h30 à l’embarquement d’Eurotunnel, 35 minutes de repos bien mérité après 5h d’autoroute. Nous profitons du passage dans le tunnel pour regarder un film (Thibaut a fait des provisions).

Nous avons ensuite enchaîné 3h de route de nuit en Angleterre. Nos petites erreurs de navigation nous ont retardés mais finalement, nous arrivons au camping de GoodWood à 3h du matin. Une bonne (mais petite) nuit nous attend !

Nous nous levons au lever du soleil et découvrons la centaine d’équipages prêt au départ. Après notre petit déjeuner, notre dernier bon lavage, nous faisons le tour des équipages et de leur monture… puis direction le circuit GoodWood !

Nous arrivons les premiers (nous pensions être en retard…) sur le circuit, nous nous installons sur le parking.

Avant le départ, à 15h, nous avons le temps de regarder les quelques 350 concurrents qui partent d’Angleterre.

Parmi eux, une smart électrique, une trentaine d’ambulances, 3 gros camions de pompiers, et beaucoup de petites citadines toutes marques.

Tous plus équipés les uns que les autres, galeries, protection de châssis, grilles de phares, roues de secours, fourrure violette, etc…

On part par vague de 10 voitures, en faisant un tour de circuit, devant nous une Rolls Royce (l’usine se trouve juste à côté) et une Bentley ferme le convoi.

Nous voici donc parti direction d’Eurotunnel (après moins de 20h sur le sol Britannique…) en longeant la côte cette fois !

Après avoir fait 30 kms, entendant un bruit bizarre venant de l’arrière, j’ai regardé les quatre roues et celle à l’arrière gauche était très chaude.

Un petit tour chez le garagiste s’impose! C’est le flexible qui envoie la pression sur la mâchoire qui est bouché.

Heureusement, ce n’est pas trop grave (ouf!) mais, il faut le changer!

C’est le Garage OLLIVIER qui s’est gentillement proposé de faire le changement. Merci!

Et voilà l’ambulance fin prête pour la grande virée!

Le jour du départ approche, et les préparatifs s’accélèrent. Mais les besoins se précisent également. C’est pour faire régulièrement le point sur nos besoins et nos nouveaux achats qu’une lettre au Père Noel sera régulièrement publiée jusqu’au jour du départ, en fonction des nécessités et, éventuellement aussi, de nos envies.

A ce jours,notre lettre contient deux types de besoins :

- d’abord les besoins liés au voyage et à l’ambulance,

- et puis les besoins liés à la communication que nous comptons mettre en place autour de notre voyage et des activités humanitaires des organisations que nous avons décidé de soutenir sur place en Mongolie.

En ce qui concerne la voiture, il semble nécessaire, au regard des routes que nous allons utiliser, de renforcer le bas de caisse, et de placer des plaques de taule protectrices, qui puissent s’enlever facilement en cas de problème technique. Et puis, coté accessoires, nous voulons ajouter des feux longue portée pour avoir une meilleure visibilité de nuit, des feux de pénétration pour être visible de loin en configuration ambulance avec le gyrophare allumé. On envisage également d’ajouter une nouvelle sirène (en plus de celle qui existe déjà) plus proche de celle utilisée en Mongolie, pour que l’ambulance que nous donnerons puisse être utilisée sur place dans les meilleures conditions possibles.

Enfin, il nous est également indispensable de trouver 4 ou 5 jerrycans de 20 Litres chacun que nous placerons sur le toit et que nous utiliserons en cas de besoin lorsque l’on sera loin de la civilisation.

Mais, notre liste au Père Noel comprend également des éléments qui ne sont liés qu’indirectement au voyage. Si faire le rallye est quelque chose qui nous tient à cœur, encore faut-il ne pas oublier la dimension humanitaire de la course, et dès lors, quoi de plus important que de communiquer autour de la cause que nous défendons. En conséquence, et puisque la communication occupe une place de plus en plus prépondérante dans nos sociétés, il nous apparait indispensable d’emmener avec nous l’ensemble du matériel nécessaire à la réalisation de reportages photos et vidéos nous permettant de tenir un journal de bord façon web 2.0.

Mais pour ce faire et fabriquer des reportages de qualité, le matériel coute cher, et notamment la caméra vidéo. C’est pourquoi nous avons décidé de t’écrire, Père-Noël, en espérant (comme nous avons été particulièrement sages) que tu pourras te libérer en avance cette année, et passer de manière anticipée afin que nous puissions nous en servir pendant le rallye.

Nous cherchons également à acheter un petit MacBook pour pouvoir réaliser des montages un peu plus jolis et professionnels que ce qu’on peut faire avec windows, mais là encore, ce type de matériel n’est pas donné, et un petit coup de pouce, ou des bons plans en commentaires seraient les bienvenus.

Cette liste est amenée à se préciser, à s’étoffer au fil du temps, nous vous tiendrons au courant régulièrement, et ne manquerons pas de vous informer de chaque évolution de notre panoplie de « baroudeurs ».

A bientôt pour la suite de nos aventures… 

Salut les amis,

Avec un peu de retard, nous débriefons hebdo de la semaine qui vient de passer. Vous trouverez chaque semaine (dans la mesure du possible), un article revenant sur les moments forts de la semaine et des préparatifs de notre voyage jusqu’au jour du départ.

Cette semaine, pas grand chose à se mettre sous la dent en terme d’actualité palpitante. Malgré tout, elle aura tout de même été marquée de deux préoccupations principales :

• Une large part de notre temps a été consacrée à l’initiation des démarches visant à obtenir les visas nécessaires à notre voyage auprès des représentations diplomatiques de la Fédération de Russie, du Kazakhstan et de Mongolie. De même, nous avons entamé d’autres démarches en vue d’obtenir une couverture spécifique (outre l’assurance classique) pour le véhicule afin de pouvoir parer à toute éventualité (problème technique ou plus important).

• Mais l’autre objectif essentiel de notre semaine a consisté à aller récupérer une galerie de toit d’occasion adaptée à notre ambulance que nous avions repérée et achetée (250€) sur internet. Bien qu’en théorie adaptée à notre véhicule, il a été compliqué de la ramener puisqu’elle n’entrait pas dans le coffre, et nous ne pouvions la fixer correctement sur le toit. Benoît-René a donc été contraints de faire deux aller-retours et à revenir avec une remorque.

La galerie devra tout de même passer l’épreuve de la disqueuse afin de la découper aux emplacements des rampes de gyrophares. Voici quelques photos de l’engin :

Par ailleurs, Benoît-René a réussi à convaincre deux entrepreneurs de nous soutenir et de nous apporter une assistance technique et matérielle avant le départ. L’un s’est proposé de nous poser une plaque en acier pour protéger le dessous du véhicule en fixant des plaques d’acier, et l’autre nous offre divers accessoires tels les pneus et les jerrycans. Mais nous sommes encore loin du compte, il ne faut pas relâcher nos efforts et persévérer dans nos recherches de soutiens, techniques ou financiers.

Les principaux objectifs de la semaine en cours :

• Continuer les préparatifs et installer la galerie sur l’ambulance
• Rechercher des sponsors et parrainages
• Terminer et expédier les dossiers de demandes de visas
• Améliorer le site internet et lancer en la version anglophone

C’est donc encore une semaine pleine de défis à relever qui nous attend.

Votre soutien est notre moteur, n’hésitez à nous soumettre vos remarques, reproches, conseils, ou encouragements en commentaires sur le site, sur notre page Facebook ou encore via notre compte Twitter.

A bientôt pour la suite de nos aventures 

Salut les amis,

On profite du week-end pour faire ce qu’on a pas le temps de faire la semaine, et débriefer notre activité de la semaine qui vient de passer.

Hier nous sommes allés au bord de la mer – dans la région de Cancale, St-Malo et le Vivier pour ceux qui connaissent – pour faire des photos, et essayer de faire une vidéo. Mais il faut bien avouer que pour les vidéos, le Blackberry est une piètre caméra, surtout lorsque l’objectif est sale… Donc il faut bien avouer que nous avons fait avec les moyens du bord, et que le rendu n’est pas génial.

En attendant le retour des beaux jours (prévu pour fin Juin en Bretagne), où l’on pourra utiliser une vrai caméra, pour faire une vidéo « promotionnelle » avec un meilleur rendu, vous pourrez entrevoir la tronche du gyrophare et de la sirène en fonction. (Nous les avons mis en marche en campagne, et lorsque la route était dégagée).

Sinon, la semaine prochaine sera consacrée à la constitution des dossiers de demandes de visas pour la Russie, le Kazakhstan, et la Mongolie, pour nous et le véhicule ainsi qu’au démarchage des entreprises et commerçants du coin en vue de l’obtention d’un éventuel parrainage (l’espoir nous fait vivre).

Enfin, dans les semaines qui viennent, il faudra que nous trouvions une solution pour nous organiser un couchage pratique et qui ne détériore pas trop le véhicule (nous sommes ouverts à toutes les idées et propositions), et que nous investissions dans une galerie de toit adaptée à notre véhicule qui nous permettra de transporter aisément des bidons d’eau potable, des jerrycans  d’essence (80 L) et plusieurs roues de secours pour pouvoir faire face à toutes les éventualités sans trop empiéter sur l’espace de vie.

Voici les nouvelles photos que nous avons prises ce week-end. (L’ambulance ayant été ré-immatriculée, la nouvelle plaque est désormais cachée afin d’éviter les ennuis) :

Cet après-midi, nous sommes allés dans la campagne pour tenter de prendre des photos malgré une lumière loin d’être idéale, un froid de gueux, des autochtones surpris nous dévisageant, et des gendarmes en nombre sur les axes principaux comme sur les routes secondaires. Il nous a donc été difficile de faire des images le gyrophare allumé, mais nous essayerons de recommencer l’expérience dans les semaines qui viennent en utilisant une caméra afin de faire avec vous un tour complet du véhicule et de son aménagement intérieur.

Côté mécanique, le moteur semble en relativement bon état, même si une inquiétude demeure pour le turbo qui nécessitera un petit « décrassage » voire une révision. La puissance ne semble pas être autant au rendez-vous que peut le laisser présager la cylindrée du moteur (2,5 Litres diesel). De même, les pneus avant devront être changés, le système électrique probablement revu (achat d’un transformateur 12v –> 220v), ainsi qu’un nouveau brancard acheté.

L’on prévoit également d’installer une nouvelle CB, une grille de protection des gyrophares, et éventuellement une nouvelle sirène type USA convenant davantage à l’utilisation faite en Mongolie. Ne reste plus qu’à trouver suffisamment de fonds et des partenariats éventuels…

Voici donc les premières photos que nous avons prises cet après-midi

Nous avons ramené l’ambulance du Nord de la France, et profitons du week-end pour la faire rouler un peu et prendre des photos malgré le froid et le temps gris. Le retour jeudi dernier s’est déroulé sans encombre même si nous n’avons trouvé la 6ème vitesse qu’à l’arrivée en Bretagne. La consommation de carburant s’en est ressentie. Les voisins ont pu apprécier le bleu du gyrophare et la puissance de la sirène malgré l’arrivée tardive. 

Aujourd’hui nous avons prévu d’aller faire un tour afin de faire ronronner le moteur et de prendre des photos, peut-être du coté de St Malo. Nous les publierons bientôt.

Nous sommes donc à la recherche d'une ambulance à donner à un organisme humanitaire mongole. le type recherché : Mercedes-Benz Sprinter, 3 places face à la route minimum, moins de 300 000 km, minimum de frais mécanique à prévoir, brancard, gyrophares, sirènes, petit matériels médicales...

 nous rajouterons pour l'aventure : 6 roues de secours, 2 ou 3 suspensions, filtre à huile, bidon d'huile, liquide de boite, de refroidissement, de frein, bidons d'essence...