Kazakhstan : première partie !

Passage de la frontière russe puis kazakh sans problème.
Nous nous dirigeons vers la première grande ville kazakh : Atyrau. Nous en profittons pour retirer 40 000 tenges, puis nous partons à la recherche d’une plage au bord de la mer Caspienne…


Rien n’et accessible et le bord de mer semble marécageux et plein de roseaux. Nous laissons tomber et finissons par prendre la direction d’Aktobe. Il fait nuit, et subitement la route en asphalte s’arrête. Nous tournons à gauche et passons la nuit au milieu d’une piste de sable (ou poussière) en compagnie d’une famille de renards.

 

Le lendemain nous continuons la route cassée ou sur une des pistes parallèles.
Vitesse max sur la route 20 km/h.
Vitesse max sur la piste 40 km/h.

 

Suite à un embranchement de route raté, nous nous perdons et arrivons dans un village. Nous réalisons à ce moment, que nous n’aurons pas le temps de faire la grande boucle par la mer d’Aral et Almaty.


Peu après notre demi-tour pour rejoindre l’intersection, nous retrouvons enfin des concurrents du Mongol Rally. Ils sont 5, viennent du Pays de Galles (de Monmouth, d’où leur nom : Monmouth 2 Mongolia) et roulent en ambulance Renault.

 

Nous roulions plus vite qu’eux et étions pressés par le nombre de jours qu’il nous restait pour faire valider nos visa alors nous les avons distancé. Nous passons donc la nuit, à 100km d’Aktobe, loin de la civilisation, sur une colline entre une ligne de chemin de fer et le truc qui fait office de route.

 

Nous arrivons à Aktobe, on apprendra par la suite que cette ville est plutôt dangereuse, mais, nous n’avons rien remarqué. Seule, la circulation est très compliquée, c’est du pare-chocs contre pare-chocs et des piétons ou chevaux qui tentent de se frayer un chemin au milieu…


Nous nous arrêtons au premier hôtel que nous voyons. Les responsables ne parlent pas un mot d’anglais et c’est un peu compliqué. Nous expliquons que nous voulons une chambre et montrons nos passeport pour expliquer notre problème de visa. La gérante passe son téléphone à Thibaut. Une femme parlant bien anglais dit alors qu’un taxi a été appelé et nous emmènera au bureau d’immigration pour faire valider nos visa et que le chauffeur nous accompagnera pour nous aider à faire les démarches.


Nous communiquons difficilement mais les Kazakhs sont très accueillants et aidant.


Avec notre chauffeur, qui est sympa et roule à tombeau ouvert, nous bouclons les demarches administratives en à peine une heure ! Ensuite, nous partons nous balader en ville, au bazar avant de retourner à l’hotel.

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